Conservation Optimisez la vente de vos chocolats

C'est une évidence,  mais elle mérite d'être rappelée : il faut absolument jouer la carte de la qualité en matière de chocolats, tout comme les autres produits. Mais l'achat de douceurs cacaotées étant plus occasionnel pour le consommateur, c'est un point sur lequel il ne lésinera pas. 

Chocolat : qualité et variété, combo gagnant !

Le chocolat ne peut être médiocre et les artisans chocolatiers doivent rassurer leurs clients par la promesse (affichée dans le magasin) de produits pur beurre de cacao. Afin de se démarquer de la concurrence, à chacun de constituer sa gamme. Pour être accrocheuse, cette dernière doit être constituée de quelques grands classiques « incontournables », comme les fourrages ganaches (chocolat, café…), les pâtes d'amandes ou les pralinés (noisette-amande).

Puis à charge du pâtissier-chocolatier d'ajouter des spécialités – faites maison ou en provenance d'un fournisseur de haut de gamme – aux parfums insolites ou plus saisonniers. Un bon professionnel va jouer avec les textures et les saveurs. Les ganaches se prêtent facilement à de nombreuses innovations : fruits, fleurs, plantes, épices et même légumes !

Les sources sont inépuisables… Aux plus audacieux qui osent se lancer dans des mélanges entre ces différentes catégories, des plus classiques aux plus étonnantes, un seul mot d'ordre : que cela reste « mangeable », c'est-à-dire agréable au palais. Trop d'inspiration tue l'inspiration !

 Exposez vos chocolats en vitrine : un atout

Rappelons que les ventes les plus fortes ont lieu pour 40 % à Noël, puis pour 30 % à Pâques. Il reste donc 30 % qui s'échelonnent sur les périodes restantes avec un énorme fléchissement sur juillet et août. Par ailleurs, le profil du produit lui-même évolue au fil de l'année.

En effet, on passe du bonbon de chocolat, énormément consommé pendant les fêtes de fin d'année, aux moulages pour les célébrations pascales, en passant par le « cadeau chocolat » pour la Saint-Valentin... Tout le monde n'achète pas du chocolat tous les jours. Il faut donc en premier attirer le passant par une vitrine alléchante, mettant en scène (attention aux rayons du soleil !) les réalisations.

Ensuite, il faut adapter l'offre : les tablettes, bouchées ainsi que 50 à 100 g de chocolats en sachets confiseur s'achètent très facilement sous le coup de l'impulsion. N'hésitez donc pas à placer ce type de produit bien en vue de la clientèle. Tout est bon pour soutenir la « chocomania » !

Et surtout, soignez particulièrement vos emballages (ballotins, sachets…) : entre transparence et couleurs sobres ou vives, unies de préférence, avec votre marque inscrite en noir, doré, ou autre, selon votre préférence.

Jouez la mise en scène pour susciter la curiosité 

Autre idée porteuse : le chocolat à la coupe (couverture nature ou enrichie de morceaux de fruits secs) remporte un vif succès à la vente. Ou bien les produits simples à réaliser comme les mendiants, la pâte à tartiner chocolat praliné, les roses des sables ou encore les tablettes maisonet les sucettes en chocolat. Ou encore, un bon cacao en poudre ou quelques pépites de chocolat seront appréciés, bien présentés dans une jolie boîte de métal. Joignez-y une petite recette et votre client(e) sera aux anges !

Renouvelez souvent la mise en scène « chocolat » dans votre vitrine. Prêtez une attention toute particulière au dressage de vos fabrications sur le support de votre choix pour mettre en valeur leur brillance, leur diversité et l'harmonie qui s'en dégage. Le chocolat aussi a droit à son marketing et son merchandising…

Sachez proposer des coffrets ou des compositions avec des produits variés. Emballés tout simplement dans du papier transparent ou présentés dans de la porcelaine blanche, des corbeilles d'osier, etc. : choisissez les supports les plus valorisants.

Déclaré antistress, antidépresseur et même aphrodisiaque, le chocolat est une manne aujourd'hui. Avec de telles vertus, les consommateurs ne sont pas prêts de le boycotter. L'avenir est assuré à tous ceux qui fabriquent du bon chocolat et ont compris tout l'art de sa vente !

Gants ou pinces pour servir les clients ? 

Unspash/Jemina Whyles

Dans certaines confiseries-chocolateries, les vendeurs et vendeuses travaillent encore avec des gants en coton, mais la tradition se perd peu à peu, surtout pour une question d'hygiène. Côté rentabilité, l'usage des gants en plastique est maintenant courant, notamment depuis la pandémie. Mais s'ils peuvent faciliter le quotidien, cette pratique est, avouons-le, moins écolo que l'utilisation de pinces.